14 Septembre 2012
Je serai allongée sur
le lit, livide,
Tu prendras peur,
pensant le pire
Que crois-tu ?
Le pire c’est avec toi que je l’ai vécu.
Je me suis offert un
peu de liberté
M’échapper de toutes
les horreurs que tu me faisais
La mort m’a ouvert
ses bras
Elle m’a aimée,
m’aimera
J’avais peur près de
toi, si froid toutes ces fois
Je me forçais à survivre,
à te sourire
Tu as brisé mon âme,
je n’étais plus une femme
Tu as fait de moi ta
chose, ta chienne, ta haine
Tu m’as tant
rabaissée que je me dégoûte moi-même
Je me suis détestée,
je me suis sentie salie
Je ne croyais plus en
rien, même plus en la vie
Je vois de la
lumière…
La mort ne m’a pas
voulue, elle m’a redescendue sur Terre
Elle m’a déposée sur
un lit moelleux
Je me sens tout de
suite tellement mieux
J’ouvre les yeux, tu
n’es plus là
Quel bonheur de ne
plus entendre ta voix
Ils ont vu les
blessures sur mon corps
Ils t’ont enfermé
pour me sauver de la mort
Ils m’ont libérée de
mes chaînes
Et enfin ma vie,
c’est moi qui la mène.
Aurélia Lanneau - Avril 2007